lundi 26 décembre 2016

Winter Girls

Je suis une fille de l'hiver, Laurie Halse Anderson

J'ai pour la première fois entendu parler de cette auteur grâce à son roman Vous parler de ça (que je n'ai pas lu d'ailleurs), et plus récemment sur la chaîne YouTube d'une jeune fille très connue (hé oui, on a tous nos vices cachés ^^). J'ai eu envie de découvrir ce roman qui évoque un sujet sensible, l'anorexie chez les adolescentes. Je me suis aussi dit que pour changer un peu, j'allais le commander en VO. Je n'ai pas regretté parce que la couverture est plutôt chouette. Celle de la VF est particulière aussi, puisqu'elle est cartonnée, ce que j'aime bien, même si ça peut être étrange lors de la lecture. 

De quoi ça parle ? 
Cassie et Lia sont deux adolescentes d'à peine 18 ans, amies depuis toujours. Mais on apprend, dès le début du livre, que Cassie est morte, seule dans une chambre d'hôtel. On ne comprend pas tout de suite ce qui lui est arrivé; des indices nous sont laissés au fur et à mesure de l'histoire. Ce qu'on comprend d'abord, c'est que Lia a de sérieux problèmes avec la nourriture. Elle se restreint, mange très peu ou pas du tout, saute des repas et triche sur la balance. Elle ne veut pas être renvoyée dans le centre qui traite les troubles alimentaires, dans lequel elle a déjà séjourné deux fois. Pour compliquer le tout, ses parents sont divorcés et elle vit avec sa belle-mère, son père et leur fille de 8 ans. Pas facile de cacher des problèmes alimentaires dans ces conditions, surtout quand elle revoit sa mère, qui elle est chirurgienne cardiaque. Bref, un environnement familial qui cherche à l'aider, qui met même tout en place pour le faire, mais Lia a trouvé des stratégies pour continuer à maigrir. Elle veut tenir la promesse qu'elle a fait à Cassie : être la plus maigre des deux. 
Au fil des pages on comprend ce qui unissait les deux jeunes filles : une amitié très forte, et un défi mortifère : être la plus maigre. Alors que Lia s'affame, Cassie s'emplit et se vide. Deux moyens terribles de dire m**** à la vie, de rejeter ce qui nous permet de tenir debout. Pour chercher quoi ? On ne sait pas.

Mon avis 
J'ai trouvé la manière dont ce sujet délicat a été traité très juste. Sans trop en faire, l'auteur nous plonge dans les atermoiements de la jeune fille, qui fait tout pour perdre du poids. J'ai eu un peu peur au début du roman : on ne comprend pas bien ce qu'il se passe. Lia apprend que son amie est morte, elle en a reçu des coups de fil auxquels elle n'a pas répondu, et à cela s'entremêlent des souvenirs. C'était un peu confus. Mais peu à peu on prend le plis, on comprend ce qui se passe et on voit qu'elle se bat. Pour Lia, s'affamer et tenir est un combat, une question de volonté et de courage. Maigrir, c'est réussir. Grâce à ce roman on comprend vraiment ce que ressentent les adolescentes qui souffrent d'un tel trouble. Sans cesse elle compte les calories, sans cesse elle calcule ce à quoi elle devra renoncer au prochain repas si elle mange plus à un autre. J'ai craint au début que le roman ne soit qu'une succession de repas avec les calories entre parenthèses, comme le premier repas du roman. Mais finalement non, et heureusement. Tout cela est assez justement dosé, et nous offre un regard sans concession sur cette maladie... avec toujours des notes d'espoir. 

Pour qui ? 
Pour tous, vraiment. Les jeunes filles, les jeunes garçons, qui subissent la maladie, la connaissent, connaissent quelqu'un qui... et pour les parents, les adultes, les profs. Ce roman aide vraiment à comprendre ce qui se passe. Que la minceur est une manière de contrôler, de réussir quelque chose; que c'est une lutte de tous les instants, dont les jeunes gens sont heureux de ressortir vainqueurs. Mais on comprend surtout que ces victoires n'ont qu'une issue, la mort. Presque indispensable donc; d'une grande justesse et très abordable, malgré la gravité du sujet. 

lundi 19 décembre 2016

Un peu de philosophie...

7 façons d’être heureux, Luc Ferry

Il y a un peu plus de 10 ans, j’avais adoré lire l’ouvrages de Luc Ferry sur la philo à destination des jeunes : Apprendre à Vivre. Je prenais des notes, je l’ai lu au moins deux fois, j’étais une fan absolue. Je découvrais grâce à lui la Philo pour la première fois, et pour mon plus grand plaisir. Depuis la fin de mes années de classes prépa, j’avoue ne plus m’être penchée sur ces sujets, même si j’ai toujours aimé réfléchir sur la vie. Depuis quelques années c’est plutôt le versant psychologie qui m’intéressait, avec les blessures d’âmes, l’enfance, les objectifs de vie… et plus récemment le bonheur. Comment être heureux ? Comment méditer, être moins stressé, etc. Je ne vous raconte pas le nombre de vidéo que j’ai regardées sur le développement personnel, et les quelques livres que j’ai pu acheter sur le sujet. Je n’en parlais d’ailleurs jamais sur le blog, preuve que je n’y trouvais pas vraiment de réponse, et surtout que je ne les lisais jamais entièrement ! 

Mais avec cet ouvrage, ça a été autre chose. Quand je l'ai vu présenté dans la Grande Librairie, j'ai pensé deux choses : chouette, je vais avoir du grain à moudre dans ma quête de la sérénité, et aussi chouette, je vais retrouver la plume d'un auteur que j'aimais beaucoup. Je l'ai donc acheté, sans trop savoir ce que j'allais découvrir...

 Bien sûr je me suis un peu fait avoir par le titre : 7 façons d’être heureux…ou les paradoxes du bonheur. Tout un programme ! Mais le sous-titre le laisse entendre, et l’auteur l’explique bien dès le début : il ne s’agira pas de donner les clés d’une vie éternellement sereine et heureuse, Graal tant recherché. Il va surtout s’agir, justement, de déconstruire les illusions qui sont de plus en plus présentes aujourd’hui sur le sujet du bonheur, et dont j’ai été moi-même cliente. Trouver le bonheur en soi, méditer, manger mieux, être optimiste, tout cela permet d’améliorer sa qualité de vie. Toutefois, il y a des jours où je suis moins heureuse que d’autres. Il y a des jours où j’ai l’impression que cet optimisme chèrement acquis à coup de méditation, de pleine conscience et de gratitude n’existe plus… et là je culpabilise. Pourquoi n’ai-je pas réussi à maintenir un état de bonheur plein et régulier ? Luc Ferry nous aide, par des réflexions tout simplement lucides, à trouver des réponses à l’impossibilité d’un bonheur humain éternel et constant. 

Tout d’abord, si on y réfléchit, cette quête effrénée du bonheur peut être la cause même de notre malheur. On se fatigue à courir après une vie saine, ouverte, optimiste, épanouie et que sais-je. On culpabilise si certains jours on est moins heureux, qu’on a le cafard, mal au dos et envie de manger des frites. Mais c’est pourtant ça la vie. Des hauts et des bas, les derniers étant vraiment plus difficiles à accepter, surtout quand on parvient à un degré de bonheur relativement élevé les autres jours. Là, Luc Ferry relativise en disant que le vrai bonheur (et je suis assez d’accord avec lui) ne se matérialise en réalité que par des instants de bonheur, des joies plus ou moins durables. Le bonheur permanent et éternel est impossible. 

Par ailleurs, il est difficile de définir vraiment le bonheur : qu’est-ce qui me rend vraiment heureux ? Qu’est-ce qui me permet d’être vraiment épanoui ? Est-ce la réussite, l’argent, l’amour ?

 Enfin, et c’est là que Luc Ferry pousse la réflexion là où je n’avais pas été, ni moi ni les « marchands de bonheur » d’ailleurs, tout en ayant recours à une idée simple : peut-on être heureux dans un monde où d’autres sont malheureux ? Dans un monde qui va mal ? Peut-on être pleinement heureux si nos proches sont malades, en peine, malheureux ? Seuls les ermites peuvent espérer être pleinement heureux, coupés du monde. Mais est-ce un choix si simple ? 

J’ai trouvé ces réflexions extrêmement tangibles et rassurantes. Humains, trop humains, mais humains avant tout. Pas la peine de culpabiliser. Pas la peine non plus d’arrêter les exercices d’optimisme et de méditation ! Ce que j’ai compris en tout cas, c’est que ça n’est pas grave de ne pas être au top tout le temps ; c’est simplement humain. Et j’avoue qu’écrire cet article et repenser à ma lecture, avide au début, comme si je trouvais enfin les mots sur ce que j’avais pressenti sans l’énoncer, apporte ce matin ses kilos de bonheur, grâce à la lucidité. 

La suite du livre est moins heureuse, bien que fort intéressante : Luc Ferry développe les fameuses « façons d’être heureux » à travers des concepts comme l’amour, l’admiration, l’action, la connaissance, etc. Il a recours à la philosophie antique, mais aussi à Kant, Nietzsche ou Hégel, et aussi à la littérature. Ulysse et Don Juan lui permettent d’illustrer quelques concepts, et j’avoue y avoir pris un certain plaisir en tant que prof de Lettres. Je n’ai pas tout retenu de ma lecture, mais ai passé de bons moments sur de nombreux chapitres. D’autres, un peu plus politiques, m’ont laissé un peu froide. 
J’ai aimé sa réflexion sur le mariage chrétien, le seul qui permette d’échapper à la peur de la finitude, ou bien encore ses réflexions sur le bonheur d’apprendre, ou encore sur l’avenir de l’école (enfin c’est à ce niveau-là que j’adhère moins à la pensée du monsieur…). En résumé, Luc Ferry sait me toucher par des mots simples, une pensée non pas simplifiée mais accessible, et des références que je reconnais ou apprends à reconnaître (je me souviens de cette première lecture il y a plus de 10 ans, la réminiscence est une chouette expérience !). 
Forte de ce regain d’intérêt pour la réflexion et la Philo, encore une fois grâce à monsieur Luc Ferry, je me suis lancée dans la lecture du pavé Qu’est-ce qu’une vie réussie. J’en lis un peu de temps en temps, et c’est extrêmement plaisant (mais long !)

Et vous, aimez-vous lire des livres qui vous font réfléchir ? 

Etes-vous aussi sensibles à cette question du bonheur qui habite nos sociétés modernes ? 

Votre avis m'intéresse, ça change de la littérature mais pourquoi pas ?

lundi 5 décembre 2016

Mes dernières lectures #2

Me revoilà comme promis avec la suite de mes lectures ! (oui oui il faudra regarder plus bas !!)

Pause Babelio

Comme j'étais en panne de lecture, j'ai essayé de lire un roman qui change de d'habitude et voilà que je tombe sur la PAL made in maman (maman me donne toujours des romans à lire, ceux qu'elle pense que je pourrais aimer). Je farfouille et pof, je tombe sur un Joyce Maynard dont j'avais parlé avec mes collègues. Ni une ni deux je me lance... et ne peux plus le lâcher ! 

Prête à tout, Joyce Maynard

C'est quoi ? L'histoire d'une nana hyper ambitieuse, qui veut faire de la télé. Elle se marie, devient présentatrice météo puis se lance dans un reportage sur les ados pour espérer percer.

Pourquoi ça m'a plu ? 
Parce que c'est addictif, on a envie de savoir ce qu'elle a fait cette madame Parfaite, et surtout pourquoi son mari est mort...
Parce que plein de points de vue alternent : ceux de la nana en question, mais aussi de son mari, de ses parents, des jeunes qu'elle interview etc... Les chapitres sont courts et s'enchaînent très vite. 
Inspirée d'un fait divers, cette histoire est complètement addictive ! 

Un très bon moment de lecture donc. Ce roman date à l'origine des 1995 mais Joyce Maynard l'a ressorti en 2015. Pourquoi, je ne sais pas vraiment, mais en tout cas c'est pour notre plus grand plaisir ! Et il est vrai que ce roman est encore tout à fait moderne. 

Retour du défi Babelio ! 

Des petits livres qui en disent long

Le bureau des objets perdus, Catherine Grive  Défi Babelio 

L'héroïne se présente d'emblée : je suis la fille qui perd tout. Tout le temps.
Effectivement, la jeune fille que nous allons suivre pendant une grosse centaine de pages est tête en l'air, et perd tout. Ses crayons, ses sacs, ses livres... elle a l'habitude, et en fait part à tout le monde, tout le temps. Jusqu'au jour où elle perd son blouson fétiche. Ce blouson qui a vécu tant d'aventures et avec lequel elle se sent si bien. Commence alors une sorte de quête, qui mêle réseaux sociaux, disputes parentales et lieux étranges. C'est ce que j'ai aimé dans ce roman : l'ajout d'une touche de fantastique poétique à l'univers habituel de l'adolescence. La découverte d'un espèce de ministère des objets perdus nous emmène dans un monde étrange, dans une atmosphère un peu surannée. C'est vraiment très appréciable, et ça change des réseaux, boulot, parents des ados. 
Une lecture étonnante, dans le bon sens. Et qui a eu le mérite de me sortir de ma panne de lecture :)


Comment je me suis débarrassé de ma mère, Gilles Abier  Défi Babelio

Ce petit livre composé de 5 nouvelles a été déroutant. On y croise cinq adolescents, filles et garçons, qui soit détestent leur mère, soit font tout pour s'en débarrasser. Le premier ado a sa mère sur le dos en permanence, et tout ne tourne pas rond chez elle. La seconde est championne de tennis et sa coach n'est autre que... sa mère. L'angoisse. Bref, des mères pénibles, étranges, parfois vraiment mesquines sont le lot commun de ces ados. Et l'auteur n'est pas tendre, ça en est même parfois "malaisant" comme disent les jeunes d'aujourd'hui (sic...). Je ne comprends pas vraiment pourquoi ce roman fait partie de la sélection Babelio. Je préviens bien les élèves à l'avance en leur disant de prendre les choses avec des pincettes. Mais c'est un point de vue intéressant. L'auteur flirte avec l'interdit, avec ce choix de sujet éminemment dramatique. On n'a pas le droit de détester sa mère quand on est ado. Et pourtant...En complément une courte interview de l'auteur que j'ai trouvé sur le site d'Actes Sud. 

Presque un coup de coeur 

Le Domaine, Jo Witek   Défi Babelio 

Dans un manoir à l'atmosphère un peu désuète, Gabriel et sa mère arrivent pour les deux mois d'été. Elle pour se mettre au service de la famille, lui pour l'accompagner. Dès le début l'atmosphère est étrange, mais ça sera pire encore quand les petits-enfants vont débarquer. Et surtout quand Gabriel va croiser le regard d'Eléonore...
Un roman psychologique dans un univers anachronique, un ado passionné d'oiseaux et pétri d'amour, un meurtre étrange. Tout est réuni pour nous plaire. Le seul bémol est la fin, mais je vous laisse la découvrir. 

Si j'ai le temps je ferai une chronique vocale de ce roman qui m'a beaucoup marquée et que j'ai lu plutôt rapidement. Ma collègue a elle aussi beaucoup beaucoup aimé :). 


Allez voir plus bas, il y a le début !!!

dimanche 4 décembre 2016

Mes dernières lectures #1

Coucou à tous ! Me revoilà enfin, 200 copies plus tard ou presque, pour chroniquer mes dernières lectures. Si je n'ai pas eu le temps d'écrire ici, il en est tout autre pour la lecture. J'ai encore pas mal lu, pour mon plus grand plaisir et ma plus grande détente. Comme j'ai un certain nombre de romans à vous présenter, je vais chiper son idée à Accalia et faire des catégories :

Lectures abandonnées 

  

Rose sous les bombes, Elizabeth Wein  Défi Babelio

Ce roman raconte l'histoire de Rose, une jeune femme pilote d'avions engagée malgré elle dans la guerre. Je ne saurais vous en dire plus, j'ai à peine lu le roman. Prometteur pourtant, avec fond historique, histoire d'amour et une héroïne pilote et poète. Mais je n'ai pas accroché. J'étais dans une petite période de panne de lecture, je pensais que ce roman allait m'en sortir mais ça n'a pas été le cas... Je pense pourtant que c'est un bon livre, riche et intelligent pour les jeunes. 


Virus 57 , Christophe Lambert (pas l'acteur hein ^^) Défi Babelio

Aujourd'hui, quelque part dans le monde. Il fait chaud, il fait beau. Le paradis. Et pourtant, tout est réuni pour que la vie de 57 jeunes gens devienne un enfer. Tous nés de fécondation in-vitro, d'un même père, ces adolescents risquent à tout moment de mourir, si la température atteint 45 degrés. Alléchant non ? Et bien en fait, ce que je pensais être une énième dystopie s'est avéré être un polar. Bien mené, plutôt palpitant, mais les polars ne sont pas ma tasse de thé et j'ai abandonné aux deux tiers. Avis aux amateurs de polars sur fond apocalyptique donc :)


Lectures agréables... et intelligentes !

Bouche cousue, Marion Muller-Collard  Défi Babelio

Ce petit roman est très bien écrit, émouvant, tout en retenue. A travers une lettre à son neveu qui aime les garçons, Amande nous livre son expérience douloureuse : à 15 ans, dans les années 90, elle est tombée amoureuse d'une fille.
Le regard porté sur l'homosexualité est très beau, posé, sincère. J'ai trouvé ce témoignage extrêmement émouvant. La jeune fille se sent rejetée par sa famille. Sa mère se doute de quelque chose mais ne dit rien. Incomprise, Amande trouve refuge chez un couple gay. Les deux hommes l'aident à s'accepter, et à accepter ce que pensent les autres. Une très jolie histoire, à mettre entre les mains des jeunes et des moins jeunes. 

Jimi-X, Louis Atangana  Défi Babelio

Ce roman retrace l'histoire de Jimy Hendrix, de sa naissance aux débuts de sa carrière. J'ai été déroutée au début par le ton du roman, un peu enfantin, avec des alternances de style, comme ce passage que j'ai beaucoup aimé : Jimmy raccompagna Carmen chez elle et, avant de se quitter, pris par l'évidence et la simplicité de ce premier amour, ils se retrouvèrent collés l'un à l'autre, s'embrassant avec la maladresse et l'élan de leur âge. Ils ne se quittèrent plus les jours suivants, scotchés comme deux tranches de sandwich.
Cela dépassé, j'ai adoré ma lecture. J'ai pris un plaisir immense à suivre la vie de Jimi, entouré de frères et de soeurs plus ou moins désirés, d'une mère alcoolique et d'un père fainéant. La deuxième partie du roman, quand il découvre la guitare, m'a encore plus passionnée. C'est un très bon et beau roman, qui nous fait découvrir ce musicien mort trop jeune. Mais quand on connaît son histoire, on comprend l'attrait des paradis artificiels dans dans une vie loin d'être douce comme un rythme de blues...

Lecture agréable et addictive

Ne t'arrête pas, Expérience Noa Torson, tome 1 Défi Babelio

Noa se réveille un jour sur une table d'opération. Elle ne sait pas ce qui lui arrivé. La seule chose dont elle est certaine, c'est qu'elle doit courir...Tout au long du roman, Noa fuit. Quoi, on ne le sait pas au début. Mais peu à peu l'intrigue se dévoile autour des hackers et d'une mystérieuse maladie qui touche les jeunes. J'ai vraiment aimé le personnage de Noa, qui m'a fait penser à Lisbeth Salander dans Millenium. Comme elle c'est une hackeuse, qui vit seule, attachée à rien, mais n'a que seize ans (difficile à croire d'ailleurs quand on lit le roman !). Elle rencontre un jeune garçon lui aussi adepte de la bidouille, et tous les deux essaient de percer le mystère de la cicatrice qui traverse le buste de Noa. 
Le monde des hackers est très abordable, il y a très peu de jargon. L'auteur sait maintenir le suspense et donner envie de connaître la suite, en dévoilant des informations par petites touches. J'ai d'ailleurs bien envie de lire les deux autres tomes ! 
Un roman haletant, prenant et bien mené. 


Lectures déroutantes, dans le bon sens 

La suite demain !!!!